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Princeneant  Achamian, le sorcier-espion qui traque sans relâche une menace disparue depuis des siècles. Cnaiür, le plus grand guerrier d'une tribu qui pourtant le rejette. Esmenet, une prostituée qui pensait que voir le monde lui apporterait le bonheur. Tous emportés par la Guerre Sainte contre les Fanim, aux côtés des généraux, rois et empereurs qui souhaitent se l'approprier. Tous complotant, intriguant, manipulant. Tous de simples marionnettes entre les mains du moine Anasûrimbor Kellhus.
  Un univers mystérieux et passionnant, des caractères très fouillés, une intrigue complexe... Le soin apporté au cycle du Prince du Néant est tout simplement exceptionnel. Psychologie et philosophie s'y fraient même un chemin, tandis que l'on reste fasciné, au même titre que les personnages du roman, par la figure magistrale de Kellhus. Véritable messie ou héraut de l'Apocalypse ? Héros prêt à tout ou traître ultime ? A vous de juger...

 

Premiereloi  Gangrénée par les dissensions et la corruption, menacée au Nord par les barbares et au Sud par l'Empire Gurkhien, l'Union connait une des périodes les plus troublées de son histoire. Suffisamment troublée en tout cas pour faire sortir Bayaz, le Premier des Mages, de sa retraite séculaire. Très vite, un berserker sur le retour, une esclave en fuite, un aristocrate écervelé et un inquisiteur estropié, ainsi que beaucoup d'autres, vont se retrouvés pris dans ses machinations. Mais pas de panique, il n'agit que pour le plus grand bien... le sien en tout cas.
  Joe Abercrombie fait souffler un vent salutaire de violence et d'humour noir sur une fantasy épique qui, avouons-le, avait bien besoin d'être bousculée. Remplie de personnages surprenants, de morceaux de bravoure et de coups de théâtre, sa trilogie de La Première Loi s'amuse à subvertir tous les clichés et les archétypes du genre. Les sages magiciens, les princesses en détresse et les preux chevaliers, c'est en effet bien joli, mais comme se plait à le répéter Logen Neuf-Doigts, barbare philosophe sur ses vieux jours, "il faut savoir se montrer réaliste".

Bankgreen  Mordred est un des derniers varaniers, pris dans le terrifiant conflit opposant les Arfans et le Digtères. Mais même les quasi immortels varaniers ne font que passer à la surface de Bankgreen...
  On est ici en présence d’une rareté : un univers de fantasy véritablement original ! Et l’histoire qui s’y déroule ne l’est pas moins. Mais Bankgreen, c’est aussi un style magnifique, poétique, au service d’une vraie vision d’auteur, pour une œuvre résolument à part dans la fantasy contemporaine.

 

Jhereg   Bien qu'étant un vulgaire humain, Vlad Taltos est l'un des meilleurs assassins du Jhereg, un des 17 clans qui composent l'Empire Dragaeran. Mais même lui considère que sa dernière mission en date est impossible à réaliser. A moins que...
  Un univers original, des personnages attachants, une intrigue ingénieuse et même un peu d'humour pour un mélange parfaitement réussi entre la dark fantasy et le roman noir.

Jardinslune   Pale est finalement tombée, et c’est désormais vers la ville de Darujhistan que se tourne l’Empire Malazéen. C’est dans la dernière Ville Libre que les machinations de l’Impératrice, d’une escouade de vétérans destitués, d’une cabale de mage, d’une guilde d’assassins et du seigneur de Lunerre vont se mêler et s’entrechoquer. Mais le pouvoir attire le pouvoir, et bientôt les Dieux descendent eux aussi dans l’arène...
  Nous plongeant directement en plein cœur d’un univers complexe, Le Livre Malazéen des Glorieux Défunts demande quelques efforts à son lecteur. Mais il en sera récompensé par la découverte d’un univers où tout, de l’Histoire à la géographie en passant par les races et surtout le système de magie, est incroyablement riche et profond. Mais aussi plein de secrets et de mystères, que l’on guette avidement au détour du moindre dialogue.

 

Crepusculaires   Agone croyait avoir définitivement tourné le dos à son lourd héritage familial, mais la mort de son père, baron et seigneur de guerre redouté, l’oblige à y faire face une dernière fois. Pour être définitivement libéré de ses obligations, il devra passer une semaine à l’école du Souffre-Jour. Mais ce qu’il ne voit que comme un ultime test de son obstiné géniteur va profondément le transformer...
  Sombres, poétiques, vénéneux, oniriques, les qualificatifs ne manquent pas pour qualifier ces trois romans de Mathieu Gaborit, sans qu’aucun ne rende vraiment justice à leurs originalité. Loin d’une fantasy épique reprenant trop souvent ad nauseam les ficelles et clichés Tolkiénistes ou Donjons&Dragoniens, Gaborit s’impose en chef de file d’une fantasy française qui mérite décidément qu’on s’y intéresse de très près.

Monarchiesdivines  Avec la chute d’Aekir, les cinq royaumes de Normannie savent que ce n’est plus qu’une question de temps avant que les armées du sultanat ne déferlent sur leurs terres. Censés être unis par une même religion, les dissensions politiques sont cependant nombreuses entre eux, au point que même l’apparition d’un ennemi commun ne suffira peut-être pas à les rassembler. Quant à l’Eglise, elle voit dans la guerre de religion qui s’annonce l’occasion de raffermir son pouvoir temporel... Roi, soldat, moine, navigateur ou magicien, personne n’échappera aux terribles événements à venir.
  Saga de Fantasy épique et sombre alternant les points de vue, Les Monarchies Divines n’est pas sans rappeler une autre série de Dark Fantasy débutée la même année mais appelée à une reconnaissance bien plus grande, Le Trône de Fer. Mais avec son univers plus Renaissance que médiéval, ses personnages moins nombreux mais tous intéressants et ses aspects fantasy atypiques, le monde des Monarchies ne manque pas d’atouts propres. Ajoutez à ça une intrigue certes à grande échelle mais dont le rythme et l’intensité ne retombe jamais, un ton très adulte qui ne tombe pas dans les écueils des scènes de violence ou de sexe gratuites, une approche de la religion mature et des batailles très immersives (Paul Kearney est Irlandais du Nord et ancien soldat, ceci expliquant peut-être cela) et vous obtenez une des séries de Fantasy les plus injustement méconnues de ces dernières années. A découvrir !

 

Lamora  Bien qu’il ait été entrainé depuis sa plus tendre enfance à devenir un escroc de haut-vol et qu’il multiplie les coups fumants depuis des années au nez et à la barbe des autorités, de la noblesse et des autres criminels, rien n’aurait pu préparer Locke Lamora au torrent d’ennuis que va lui infliger Scott Lynch. Refusant d’épargner ses héros, l’auteur prend un malin plaisir (et le lecteur avec !) à les mettre dans des situations plus désespérées les unes que les autres. Mais les Salauds Gentilhommes ont de la ressource... Entrecoupant les péripéties de sa bande par de passionnants flash-back revenant sur leurs années de formation ou l’histoire et les coutumes chamarrées de sa pseudo-Venise sans jamais briser le rythme de l’histoire principale, Lynch nous offre un récit trépidant, parfois cruel, souvent drôle, mais surtout bourré de malice et d’inventivité.

Dehorschiens  Les Quêteurs sont le dernier espoir de l’Eglise, chargés de ramener la lumière du jour sur un monde maudit depuis près d’un siècle et la terrible victoire des impies. Mais malgré toute leur détermination et leur entraînement, ils ne sont que des adolescents... Confrontés à la violence, la traîtrise, l’asservissement et le fanatisme religieux, Spérance et ses amis vont découvrir le vrai visage d’un monde encore plus corrompu que ce qu’ils croyaient. Un roman dur, cynique, choquant... mais où l’espoir, plus que jamais, fait vivre.

 

Esclave  Réduit en esclavage et privé de sa magie par un rituel infâme, Seyonne n’a cependant pas entièrement tout perdu durant ses années d’asservissement. Son savoir ésotérique fait toujours partie de lui, en faisant même un des derniers êtres au monde capable de reconnaître les démons ayant infiltrés l’entourage du prince qu’il est condamné à servir. Mais privé de pouvoir, de liberté et même d’espoir, restera-t-il assez de volonté et de sens du devoir en lui pour s’opposer à eux ?
  En optant pour un cadre et un casting resserrés, Berg met l’accent sur la psychologie et les relations de ses personnages mais aussi sur l’atmosphère particulière de son monde à la magie et aux coutumes singulières. Et même si les tomes suivants prendront une teinte plus épique que ce premier volet très intimiste, les émotions et les choix de ses protagonistes en resteront le moteur pricipal.

 

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